Un des enjeux majeurs que devra relever la Ville de Stockholm, qui vise à construire
140 000 nouvelles résidences d’ici 2030, consiste à déterminer comment permettre un tel développement urbain tout en préservant l’habitat et les espaces verts précieux de la ville. 

WSP avait pour mission de soutenir les initiatives de la Ville consistant à mieux comprendre les répercussions sur l’écologie du nouveau développement par la création de cartes des infrastructures écologiques des environs qui pourraient servir d’outils stratégiques lors du processus de planification. Nous avons créé le premier jeu de cartes en étudiant les habitats, les espèces et la connectivité écologique des milieux humides, ainsi que des forêts de conifères et de feuillus en banlieue sud de Stockholm. 

Les cartes se sont avérées être des outils efficaces pour informer les urbanistes et les promoteurs de l’impact des nouveaux développements sur l’écologie. Les cartes ont également orienté les décisions de la Ville, permettant une visualisation des zones où les infrastructures écologiques et des actifs de loisirs pourraient être améliorés. Le ministère de l’Environnement de Stockholm souhaite maintenant développer des cartes similaires pour les autres secteurs de la ville. 

Soucieuse de protéger la faune peuplant le parc Rosalind, la Ville du Grand Bendigo a mandaté WSP Australie pour aménager et mettre à l’essai des dortoirs artificiels pour les renards volants à tête grise qui se sont récemment établis dans le parc. Cette espèce de chauve-souris endémique au sud-est de l’Australie joue un rôle essentiel dans le maintien de la santé et de la fonction écologique des écosystèmes forestiers. Toutefois, la colonie de plus de 30 000 individus habitant le parc Rosalind risque également d’endommager ses arbres, menaçant ainsi leur survie. 

En collaboration avec le Fonds mondial pour la nature (WWF) et le conseil municipal, WSP a participé à la planification, la conception, l’installation et l’évaluation d’un système de refroidissement et de dortoirs artificiels. Situé au cœur de la canopée, le système d’arrosage permet de rafraichir les chauves-souris qui souffrent souvent de stress thermique en raison des journées de chaleur extrême, qui dépassent parfois 40 °C, que connait la région. Le nouveau système de refroidissement permettra également de réduire les interventions et les services de réadaptation actuellement administrés par les gardiens de la faune et le Department of Environment, Land, Water and Planning de Victoria. 

Aidé de WSP, le département de la Protection de l’environnement du New Jersey a obtenu un financement de plus de 10 M$, octroyé par la National Oceanic and Atmospheric Administration, pour restaurer des milieux humides et réaménager un site d’enfouissement à des fins d’activités récréatives actives dans le corridor fortement urbanisé du nord-est du New Jersey. En plus de retirer des matériaux de remblai non caractérisés des rives de la rivière Hackensack, les travaux réalisés ont permis de restaurer l’habitat de frai de poissons anadromes et de contribuer à l’aménagement d’un littoral plus résilient face aux changements climatiques. 

Plus de 42 acres de marais ont été restaurés, dont des hauts marais, des zones d’eau libre et des vasières. De plus, nous avons réutilisé plus de 229 000 m3 de résidus de dragage, soit du sable propre provenant de l’estuaire du fleuve Hudson, comme base de plantation du marais et excavé plus de 191 000 m3 de débris ayant été illégalement déversés. Pour restaurer le renouvellement de l’eau par les marais, nous avons creusé un nouveau canal intertidal de plus de 1 200 mètres linéaires dans la plaine marécageuse restaurée. Enfin, des sentiers pédestres avec des panneaux d’interprétation ont été aménagés sur le périmètre du marais.

Le projet de restauration des milieux humides du parc Lincoln a remporté le Coastal America Partnership Award qui récompense les projets exceptionnels contribuant de manière significative à la restauration et à la protection du milieu côtier des États-Unis.

La construction de la route de contournement de Mount Messenger permettra d’améliorer la sécurité, la résilience et la fiabilité de l’autoroute nationale dans la région de Taranaki, sur l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande.  Le paysage et l’écologie de Mount Messenger et de la région de Parininihi revêtent une très grande importance culturelle et spirituelle pour l’iwi (le peuple māori) local. 

WSP a réalisé des enquêtes écologiques pour la New Zealand Transport Agency (Waka Kotahi) dans le cadre d’un programme écologique visant à réduire les risques du projet pour la faune indigène au cours de la phase de construction de la route et lors de son exploitation.  Les enquêtes ont servi de référence pour l’évaluation des répercussions écologiques aux fins de l’obtention de l’autorisation du projet. 

Ces enquêtes portaient sur une grande variété d’espèces végétales et animales, notamment des espèces importantes telles que les kiwis, les lézards et le kōkako, une espèce d’oiseaux en voie de disparition endémique à l’île du Nord. Il a également fallu surveiller lors des travaux préalables à la construction les dortoirs des chauves-souris à longue queue, une espèce endémique classée « critique à l’échelle du pays ». Enfin, la surveillance de la flore et de la faune se poursuivra pendant et après la construction de la route.

En plus de la lutte contre les organismes nuisibles et la replantation d’arbres, ce projet permettra, au fil du temps, d’améliorer considérablement la biodiversité de l’environnement naturel de la région de Mount Messenger et de ses environs. 

Autrefois une zone portuaire industrielle, le Royal Seaport forme le plus grand développement urbain de Stockholm. Le projet vise, au fur et à mesure de son avancement, à repousser les limites des normes environnementales en matière de développement durable. Ainsi, des stratégies et des objectifs ambitieux en matière de biodiversité, d’adaptation aux changements climatiques, de loisirs, de santé et d’espaces verts de haute qualité ont été fixés pour les espaces publics et privés.  

WSP a adapté l’indice d’espace vert, un outil qui incite les promoteurs à user du « facteur d’espace vert » approprié en intégrant les espèces végétales de la région aux espaces verts. Le Royal Seaport est voisin du parc national urbain royal, un paysage caractérisé par des forêts de feuillus et des prairies à grande valeur écologique et récréative et constituant un habitat crucial pour les espèces animales et les amphibiens habitant des chênes. Adapté pour mieux protéger l’écosystème local, l’indice d’espace vert a incité les promoteurs du Royal Seaport à planter des chênes et à construire des tunnels pour amphibiens à des endroits nécessaires du développement, permettant ainsi de renforcer sa connectivité avec l’écosystème environnant.

L’un des objectifs derrière l’application de l’indice d’espace vert était de permettre une meilleure connaissance des services écologiques et de la valeur des solutions axées sur la nature pour le paysage urbain. L’outil a également aidé les promoteurs et les urbanistes à mieux comprendre les types de végétation les plus appropriés à un milieu urbain.

La voie de liaison Forder Valley relie des milliers de nouvelles résidences et de nouveaux commerces dont la construction est prévue dans un secteur en développement à Plymouth au Royaume-Uni. La route traverse une vallée près d’un terrain boisé ancien seminaturel et englobe une portion d’une réserve naturelle et divers habitats de grande importance, notamment des prairies, des terres boisées et des milieux humides. 

Inquiet des répercussions écologiques potentielles de la route, le conseil municipal de Plymouth a mandaté WSP pour réaliser une évaluation des impacts sur l’écologie, élaborer une stratégie de compensation et prouver la conformité du projet avec les politiques locales et nationales existantes et émergentes relative au gain net en matière de biodiversité.

Grâce à des enquêtes et des évaluations sur le terrain, nous avons été en mesure de déterminer la portée et l’ampleur des mesures de compensation requises en matière de biodiversité, de cibler des sites stratégiques de compensation et de formuler des recommandations quant aux coûts afin de pouvoir obtenir un permis de construction et un financement à long terme.

Le projet était finaliste pour les prix 2019 Sustainability Impact Awards organisés par l’Institute of Environmental Management and Assessment (IEMA) dans la catégorie Gain net en matière d’environnement. 

Achevée en 2019 par la compagnie Scottish and Southern Electricity Networks (SSEN), la ligne de transport Caithness-Moray achemine l’électricité entre les nouvelles stations de conversion situées sur les rives du Moray Firth dans le nord-est de l’Écosse grâce à un câble sous-marin de 113 km.  Dans le cadre de son engagement en faveur du développement durable, SSEN a collaboré avec WSP pour intégrer la biodiversité dans la conception et la réalisation au site du projet.  

Nous nous sommes servis d’un outil de calcul sur mesure pour déterminer le gain net en matière de biodiversité du projet, une première en Écosse. Voici un aperçu des services offerts :

• Un plan modifié d’aménagement paysager pour la station de conversion Spittal qui comprenait la conception d’un canal vert et l’intégration d’un riche éventail d’espèces végétales, favorisant ainsi la complexité et la diversité de l’habitat. 
• La création d’un habitat de fleurs sauvages de 10 ha au poste électrique Thurso afin d’offrir aux pollinisateurs, en particulier le bourdon distingué, l’une des espèces de bourdons les plus rares du Royaume-Uni et qui est endémique au nord de l’Écosse, des fleurs à butiner.  
• L’installation d’échelles à grenouilles au poste électrique Mybster afin de permettre aux amphibiens de se déplacer librement aux alentours des tranchées à câbles.

Le succès de cette approche de valorisation de la biodiversité a permis à SSEN de formuler des engagements ambitieux quant aux gains nets en matière de biodiversité dans sa nouvelle stratégie de développement durable. Des évaluations de gain net en matière de biodiversité sont maintenant réalisées pour toutes les nouvelles infrastructures terrestres afin d’orienter les améliorations relatives à la biodiversité et aux habitats dans le cadre de conception d’aménagements paysagers.

En cours de construction par la New Zealand Transport Agency (Waka Kotahi), l’autoroute Waikato traverse des zones d’habitats importants pour la chauve-souris à longue queue, connue localement sous le nom de « pekapeka », une espèce désignée vulnérable et protégée en vertu la Wildlife Act. 

De concert avec des spécialistes des chéiroptères de renommée mondiale et des biostatisticiens de la Stuart Parsons Queensland University of Technology, WSP réalise l’une des études les plus exhaustives portant sur la répartition des chauves-souris à longue queue dans le pays. Ainsi, le projet comprend la surveillance de plus de 100 sites, avant et après la construction, à l’aide d’imagerie thermique et de dispositifs acoustiques. Grâce aux données recueillies, nous avons développé un modèle statistique (avant et après les travaux de construction), ce qui devrait nous fournir des données cruciales quant aux impacts des projets de transport sur les populations de chauves-souris et sur leur comportement.

Nous avons par ailleurs offert des conseils d’expert et mis en œuvre des mesures visant à protéger l’écologie des chauves-souris, telles que l’installation de dortoirs artificiels et la plantation de végétaux. L’équipe a tissé des liens solides avec les conseils régional et de district de Waikato, avec le ministère de la Conservation et le peuple maōri local. Nous les avons ainsi informés des solutions proposées qui permettront de remédier aux impacts du projet sur l’écologie.

Transport for London (TfL) s’engage à protéger et à mettre en valeur ses actifs naturels et vise un gain net en matière de biodiversité pour l’ensemble de son réseau d’autoroutes, de voies ferrées et d’installations de métro. WSP s’est chargée d’évaluer tous les habitats dans lesquels se trouvent les actifs de TfL dans la région de Londres et ses alentours pour produire une base de données de référence sur la biodiversité qui soit à jour. Afin de cerner les habitats manquants et les lacunes dans la couverture des relevés précédents, WSP a réalisé une évaluation à l’aide de télédétection à haute résolution (photographies aériennes LiDAR et données satellites). 

Nous avons développé des trousses à outils de biodiversité afin de permettre à TfL de faire le suivi des gains et des pertes de biodiversité, que ce soit pour leur réseau entier d’infrastructures ou pour un projet précis d’aménagement. Nous avons produit des documents d’orientation, après consultation avec TfL, la Greater London Authority et d’autres intervenants, et mis sur pied de la formation que nous avons dispensée au personnel de TfL et à des écologues externes engagés sur des projets d’aménagement. 

Grâce à cette approche, TfL a été en mesure pour la première fois de suivre les progrès réalisés par rapport à ses cibles et ses objectifs en matière de biodiversité, servant de base pour s’assurer qu’ils répondent aux objectifs stratégiques du maire de Londres en ce qui concerne l’environnement et le transport. Cette approche est maintenant utilisée pour des projets aux quatre coins du Royaume-Uni, y compris le projet de ligne à grande vitesse High Speed 2. Le projet était finaliste pour gagner le prix « Meilleur projet environnemental » pour les entrepreneurs de TfL.